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Educação e Filosofia
versión impresa ISSN 0102-6801versión On-line ISSN 1982-596X
Resumen
ECCEL, Daiane. Schiller, Arendt et la fuite du royaume des nécessités: fomation esthétique et politique. Educação e Filosofia [online]. 2018, vol.32, n.66, pp.1307-1334. Epub 22-Sep-2020. ISSN 1982-596X. https://doi.org/10.14393/revedfil.issn.0102-6801.v32n66a2018-15.
Tout en appartenant à des siècles différents, Friedrich Schiller et Hannah Arendt posent le diagnostic de leur propre temps, tracent les caractéristiques de notre condition humaine et s’identifient comme débiteurs intellectuels d’Emmanuel Kant. A travers son ouvrage Lettres sur l’éducation esthétique de l'homme, Schiller trouve dans l'art l’issue pour la décadence politique, et Arendt, dans La Crise de la culture, identifie les relations présentes entre culture, art et politique. Cet article a pour objectif de rechercher ce qu’il y a de commun dans les thèses de ces deux auteurs, ainsi que d’identifier les différences entre eux. Nous aborderons les perceptions des deux auteurs sur la condition animale de l’homme ainsi que la nécessité de la transgresser. Ensuite on verifie s’il y a, dans l’œuvre d’Arendt, quelque élément correspondant à « l’homme qui joue » de Schiller, et enfin nous montrerons les fondements kantiens en commun chez les deux penseurs.
Palabras clave : Arendt; Schiller; Philosophie; Esthétique; Education.