Resumo

VAISMAN, Ester. Marx et Lukács et le problème de l’individualité: quelques rapprochements. Perspectiva [online]. 2009, vol.27, n.02, pp.441-459. ISSN 0102-5473.

Le dernier grand ouvrage philosophique de Gyorgy Lukács, Pour une ontology de l’être social, ainsi que Les Prolégomènes constituent, à l’intérieur de l’histoire du marxisme, une innovation radicale face à l’interprétation dispensée à l’oeuvre de Marx tout au long du dernier siècle, car ils ont pour mérite souligner le caractère ontologique de la pensée de Marx. Cependant on doit souligner que d’après le philosophe hongrois, la catégorie de géneritée explicite la conception révolutionnaire sur l’être et le devenir du genre humain instaurée par Marx. Lukács identifie le locus génétique de cette conception, c’est-à-dire, le dépassement du genre muet naturel et l’avènement du genre proprement humain, précisément dans la praxis qui constitue la manière selon laquelle l’«adaptation active » se développe, et où, par conséquent s’effectue, de façon contradictoire et non identique, la constitution processuelle de l’être social. Dans ce contexte, Lukács n’entend pas l’individualité comme une donnée humaine originaire, mais plutôt comme une catégorie qui se constitue aussi historiquement, dans Le fondement d’une « détermination réciproque » avec la géneritée.

Palavras-chave : Mots-clés; Ontologie; Lukács, György, 1885-1971; Individualité.

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